Situation initiale

Les Aires Protégées (AP) transfrontalières de la Pendjari et du W, font partie du Complexe W-Arly- Pendjari (WAP) classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 07 juillet 2017. Dans le cadre de leur conservation, au regard des différentes formes de pression (déforestation, braconnage, avancé du front agricole, pâturage illégale, etc.) auxquels elles sont soumises ; de nombreuses actions sont mises en œuvre à travers les projets de développement au profit des communautés riveraines afin de contribuer à la réduction des différentes formes de pressions (restauration des terres, reboisement intensifs, promotion de chaines de valeurs ajoutées (CVA) et de produits forestiers non ligneux (miel, champignons, beurre de karité et autres…).
Cependant avec la situation sécuritaire actuelle marquée par une insécurité croissante, dans ces zones, la nécessité de renforcer la résilience de ces populations devient quasi indispensable, pour le maintien des actions déjà acquises dans le cadre de la conservation de ces sites, mais aussi pour contribuer à une plus grande cohésion sociale fondée sur la promotion d’alternatives visant le développement d’une économie locale, inclusive créatrice de plus de valeurs ajoutées et d’emplois nouveaux susceptibles d’aider à l’amélioration des revenus des ménages et la réduction de l’extrémisme violent ainsi que l’exode vers d’autres horizons.

Objectif du projet

Le projet vise la promotion d’une approche intégrée de gestion durable des ressources naturelles, la consolidation des actions déjà menées dans ces zones et la promotion d’initiatives concourant à l’autonomisation socio-économique et professionnelle des jeunes et des femmes.

Résultat attendu

1. 1 500 ha de aires communautaires (flanc de montagnes, berges des cours d’eau) à intérêt de conservation sont restaurées et aménagées pour leur conservation ;
2. Deux (02) conventions locales de gestion sont signées et mises en œuvre ;
3. 5 mesures d’investissements /d’aménagement tels qu’un forage, l’installation d’infrastructure par exemple, sont réalisées sur les aires communautaires ;
4. 6 000 personnes (avec au moins 80% de femmes) sont formées et soutenues dans la création de la richesse à travers les CVA (Miel de table, champignon, et fromage soja, baobab) ;
5. 100 jeunes sont formées à l’entreprenariat et professionnalisés dans la transformation et la commercialisation des produits dérivés du Baobab
6. Un (01) centre est aménagé et rendu opérationnel pour servir d’espace de démonstration pour la diffusion des bonnes pratiques apicole et agro-alimentaire ouvertes aux femmes et aux jeunes.

Bénéficiaires direct

Au moins 6100 acteurs bénéficient des différents appuis avec au moins 80 % de femmes et de jeunes dans les périphéries des parcs de la Pendjari, du W Bénin et des zones d’influences.